Érick Desmarestz seul en scène s’empare du texte de Saint-Simon et nous entraîne au cœur du château de Versailles, en plein cœur de cette nuit hallucinée de 1711, où toute la Cour se retrouvera dans la stupéfaction pour apprendre la mort subite du futur roi de France, fils héritier de Louis XIV – Monseigneur le Grand Dauphin – à l’âge de cinquante ans, dans un bouleversement brutal de l’échiquier politique et de toutes les alliances.

Féroce, jubilatoire et inspiré, Saint-Simon règle ses comptes avec l’absolutisme du pouvoir et avec les courtisans de ce pouvoir.

Érick Desmarestz s’était déjà prêté à l’exercice d’un seul en scène avec un auteur. C’était avec Marcel Proust, qu’il avait adapté et interprété pour La scène nationale du théâtre de Nice : « 102, boulevard Haussmann » d’après A la recheche du temps perdu.

Il renouvelle aujourd’hui l’exercice avec un nouvel auteur qu’il aime et admire depuis longtemps : Saint-Simon et ses Mémoires.

Chez Proust et Saint-Simon la même passion de l’écriture. Chez Erick Desmarestz la même passion pour faire revivre ces textes le temps d’une soirée à travers le théâtre.

On a vu souvent Erick Desmarestz au théâtre où il joue aux côtés de comédiens comme Bernard Blier dans Le Nombril de Jean Anouilh, François Périer au Théâtre de l’Odéon dans La mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, Marie Dubois dans Thomas More de Robert Bolt, Mickael Lonsdale dans Entrée de secours de Michel Auber au Studio des Champs-Élysées, ou encore dans Le procès Seznec au Théâtre de Paris dans la mise en scène de Robert Hossein.

On l’a vu aussi souvent au cinéma en autres dans Les Choristes de Christophe Barratier, La 7ème cible de Claude Pinoteau, Marche à l’ombre de Michel Blanc, Saxo d’Ariel Zeitoun, La confiance règne d’Etienne Chatillez ou encore I comme Icare d’Henri Verneuil avec Yves Montand.

Et à la télévision dans des séries comme Maigret, Mafiosa, Avocats et associés, Docteur Sylvestre, Nestor Burma, Reporters, Police des polices ou dans des films comme Le procès de Bobigny de François Luciani avec Sandrine Bonnaire.

Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP)

Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP)

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